La catastrophe chimique de Seveso en 1976 a eu de nombreux impacts sur l’évaluation des risques dans le monde de l’industrie. De nombreuses actions de formation, conseil et audit, suite aux directives Seveso ont été mises en œuvre. Leur objectif était de prendre la mesure des impacts sur la santé et l’environnement des activités industrielles. Mais aussi de faire l’étude d’évaluation des activités industrielles liées à l’utilisation de produits dangereux, par exemple, les déchets toxiques.
L’étude et l’analyse de l’accident du site chimique de Seveso
Accident industriel majeur en date du 10 juillet 1976, il a, en partie, impacté la réglementation en matière de prévention des risques et accidents industriels. La première directive SEVESO s’est largement inspirée de la loi française de référence n°76-663 du 19 juillet 1976 relative aux installations classées pour la protection de l’environnement.
À l’époque, aucune étude de risques n’était réalisée. Aucune mesure de gestion de crise n’était en place. Et aucune procédure de plan d’urgence n’existait. Aussi regrettables que soient ces genres d’incidents, ils permettent de progresser en constituant une source d’apprentissage et de nouvelles connaissances.
Ainsi, le travail d’accompagnement de Gesip sur la mise à jour réglementaire, mené dans le cadre de groupes d’échange et d’étude, a permis une avancée sécuritaire importante. Reconnues par les autorités, l’expertise et la neutralité des guides méthodologiques Gesip sont citées comme références dans des textes réglementaires comme c’est le cas de ceux concernant la mise en œuvre du POI (Plan d’Opération Interne).
La directive SEVESO, pour une meilleure analyse des risques industriels
L’accident de Seveso a donné lieu à une directive européenne. Elle a été adoptée en 1982 dans sa version directive 1, révisée en directive 2 puis en directive Seveso 3 en 2012. Elles obligent à des actions de prévention des risques d’accidents industriels majeurs. Et ceci en particulier pour la sécurité des installations effectuant la gestion de produits chimiques. Deux types d’établissements ont été définis :
- Les établissements Seveso seuil haut ;
- Les établissements Seveso seuil bas.
De manière connexe, le PPRT (Plan de Prévention des Risques Technologiques) participe à la maîtrise des risques pour les installations Seveso seuil haut. Ce plan de prévention des risques technologiques est arrêté par le préfet, sur la base des différentes études de dangers produites par les industriels, ayant conduit à la réduction du risque à la source et des cibles potentiellement touchées par l’événement accidentel selon des cinétiques particulières.
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La formation des industriels aux risques Seveso
Une entreprise classée selon la nomenclature ICPE (Installation classée pour la protection de l’environnement) peut se trouver être à l’origine d’un danger pour la santé de l’homme ou l’environnement. La transposition de la directive Seveso 3 en France a conduit à modifier la nomenclature ICPE.
Cette nomenclature permet le classement des installations selon leur type d’activité industrielle et les quantités de matières concernées sur ces installations. Des catégories supplémentaires ont ainsi été ajoutées.
Gesip propose différentes formations sur les besoins engendrés par la directive Seveso pour un responsable d’entreprise :
- Sur la réglementation : étude de dangers pour site classé (EDD) ;
- Sur le management de situation d’urgence : formations GS (classique, canalisation, chimique, gaz), APCEx (APCex Chimie, APCex Gaz…) et stages POI mixtes industriels- secours publics ;
- Sur les risques chimiques : intervention et obturation de fuite en marche (INTOX OFM).
Prestations de conseil, d’audit et de qualifications pour les ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement)
Gesip réalise, à la demande des industriels, des prestations de conseil et d’expertise pour les ICPE. Ces prestations de conseil s’effectuent avec l’appui de qualité de son réseau d’experts en management des risques, en défense incendie et système QSE (Qualité, hygiène, sécurité, environnement). Ces actions sont réalisées sous le pilotage de l’ingénieur du service technique.
De plus, Gesip réalise également des prestations de qualifications et de contrôle qualité. En effet, Gesip est aujourd’hui le seul organisme français reconnu compétent pour certifier les émulseurs particulièrement performants, son protocole d’essai permettant de mieux prendre en compte la qualité des émulseurs dans les taux d’application retenus pour l’élaboration des POI ayant été reconnu par l’Administration.